Savez-vous où sera votre entreprise dans 10 ans ? Je pose la question, car selon le magazine Forbes, la moitié des 500 entreprises actuellement les plus cotées en bourse vont disparaître dans la prochaine décennie. Mik Kersten, CEO de l’entreprise Tasktop, analyse ce phénomène et offre un kit de survie aux organisations dans son best-seller « Project to Product », publié en novembre 2018.
projet
Architecture / Préparation express à Agile Québec
Merci d’être venus en grand nombre assister à notre présentation sur la préparation express qui a eu lieu hier à la mensuelle d’Agile Québec.
Nous sommes heureux d’avoir partagé avec vous cette méthode énergisante et efficace pour démarrer vos projets Agile.
Nous vous invitons chaleureusement à essayer ces outils, nous donner vos commentaires et raconter vos histoires.
Si vous avez manqué la présentation ou aimeriez revoir le matériel, il est disponible ici.
Si vous avez des questions ou avez besoin de plus d’informations, contactez l’équipe de Facilité!
Attention au glissement du risque
(english follows)
En gestion de projet, atteindre la prédictibilité est un élément clé du succès et son bloquant majeur est le risque. Pour contenir ce dernier lors de la préparation d’un projet, nous prenons grand soin de gérer la quantité de risque inclue dans la portée. En ne voulant rien laisser au hasard, nous augmentons ainsi nos chances de succès en travaillant sur ce risque en début de projet. Lorsque que le risque est résolu ou sous contrôle, nous pouvons enfin tourner notre attention vers la prédictibilité.
N’est-ce pas bizarre alors de voir des ajouts volontaires de risques supplémentaires pendant le projet?
Ceci peut s’expliquer via un comportement de compensation du risque poussant les gens à faire moins attention lorsqu’ils se sentent en sécurité. Cet effet, combiné avec la pression de livrer un maximum de fonctionnalités de qualités, peut nous pousser à prendre des risques supplémentaires en remplacement de ceux qui sont résolus. J’appelle ceci “remplir sa dette de risque”, étant donné que les membres de l’équipe agissant de cette façon sont similaires aux gens qui utilisent leur crédit de façon impulsive. Au même moment, pour certains membres du projet, une baisse de pression sur le risque peut être interprétée comme un signe de perte d’opportunité. Pour résoudre ceci, on doit se concentrer à maintenir un effort constant et soutenable, alors qu’au même moment, on doit accepter une oscillation dans le niveau de risque alors que le focus fait des allers-retours entre le développement et le déploiement.
Le risque est sournois, car il fait toujours partie du développement logiciel, nous désensibilisant ainsi de sa présence et de son importance et aussi parce qu’il prend deux formes : le risque connu, qui peut faire partie de la planification, et les risques inconnus, qui nous surprendront sur le chemin. Plusieurs de ces risques inconnus seront bloquants, nous forçant ainsi à investir un temps précieux pour les résoudre alors que, et nous devrions prendre avantage de ce fait, nous avons le choix d’accepter, gérer ou, plus particulièrement, rejeter les risques connus.
Livrer la vision en résolvant les risques engagés devrait donc toujours surpasser l’ajout de risque additionnel.
Phillipe Cantin
—
Beware of Risk Creep
When managing a project, achieving predictability is a key element of success and one of its major impediments is risk. To curb this problem while preparing for a project, we take great care, managing the amount of risk accepted in the scope. Not willing to leave anything to chance, we further improve our odds by tackling this risk early in the project which, once removed or under control, clears the way for predictability.
How funny then, to see new risks being purposefully added during a project production.
One reason explaining this is the Risk Compensation behavior, when people tend to be “less careful if they feel more protected”. This effect, combined with the pressure to deliver a maximum of quality features, can drive us to take on new risks as the existing risk is removed. I call this “Maxing out the risk” since team members acting this way are similar to people feeling compelled to max out their credit. At the same moment, for some people, a drop of pressure on risk can be interpreted as a sign of lost opportunity. To resolve all this, we must concentrate on maintaining a constant and sustainable effort level while, at the same time, accepting an oscillation in the risk level as the focus goes back and forth between development and release.
Risk is a sneaky thing as it is always a part of software development, desensitising us to its presence and importance. It is also sneaky as it comes in two shapes: the known risks, which can be part of the planning, and the unknown risks, which will surprise us along the way. We don’t have a choice but to deal with the unknowns [risks] as they pop up here and there during the project, and we should take advantage of this fact. We have a choice to either accept, manage or, especially, reject known risks.
Shipping the vision while resolving the engaged risks should always trump the addition of new risk.
Phillipe Cantin
Qu’est-ce que ça fait un gestionnaire de projet dans une approche Agile ?
Tout le monde le sait, le gain en popularité des approches agiles a bouleversé le rôle traditionnel du gestionnaire de projet. Ce dernier, sur qui l’imputabilité du projet reposait dans son entièreté, se retrouve maintenant dans une zone floue, où soudainement, l’agilité lui allège le fardeau de cette imputabilité du projet. Dans le cadre de mes accompagnements, comme formateur, coach agile ou gestionnaire de projet, j’entends beaucoup de questionnements sur le rôle que doit jouer le gestionnaire de projet dans un projet réalisé avec une approche agile. Les attentes envers un gestionnaire de projet sont très différentes d’une organisation à l’autre, et ce, juxtaposé au cadre méthodologique qui se développe de manière personnalisée dans chaque organisation, ajoutent du brouillard à la vision que les gens ont d’un gestionnaire de projet. Bref, depuis les deux dernières années, je me suis fait poser la question par plusieurs personnes, d’organisations différentes, qui me demandent; Martin, qu’est-ce que ça fait un gestionnaire de projet dans une approche agile ? Martin, est-ce qu’on a toujours besoin d’un gestionnaire de projet quand on réalise avec une approche agile ? Comme bien d’autres choses, je suis porté à répondre : Ça dépend !
Alors avant d’aller plus loin, et comme je ne sens pas qu’il y a une vérité à la question, j’ai plutôt le goût d’échanger sur le sujet avec vous. Selon vous, est-ce que vous avez toujours besoin d’un gestionnaire de projet lors de la réalisation de vos projets avec une approche agile ? Et pourquoi ? Utilisez la zone « commentaires » au bas de cet article pour partager vos réflexions!
Préparation Express / Démarrage de projet agile
Les pratiques Agiles les plus utiles sont souvent celles qui émergent sur le terrain, en collaboration avec ceux qui vivent le projet. J’ai eu la chance de le vivre dans le cadre de ma pratique. Lors de l’accompagnement de projets de différentes tailles, on m’a demandé d’épauler le démarrage rapide de petits projets Agiles dans une grande organisation de la fonction publique. Dans un environnement de cette ampleur, il est facile de blâmer la taille de l’organisation pour justifier la lenteur et le coût de démarrage de chacune des initiatives. Le printemps dernier, un directeur du côté client m’a demandé de transformer une initiative à faible budget en succès. Lors de ma pratique en clientèle, en collaboration avec des collègues internes, j’ai assemblé un amalgame d’ateliers existants et créé une démarche répétable pour les petits projets. Plusieurs privilégiés ont eu la chance d’expérimenter cet outil via des ateliers pratiques à l’Agile Tour 2016 de Québec (sous le nom d’architecture express).
Cette démarche a été utilisée à plusieurs reprises en environnement réel. Les types de projets possibles varient entre de nouveaux développements, des améliorations à un système existant, des intégrations d’un produit logiciel ou du développement sur un progiciel. Cette préparation de projet rapide se prête bien aux projets de quelques semaines à quelques mois. Afin de mener à bien la préparation, on vise normalement un noyau de leaders variant de 2 à 5 personnes pour animer des ateliers variant entre 5 à 12 personnes, et une réalisation Agile par la suite. Vous pouvez voir les détails dans notre section outils.
Ce genre de démarrage requiert une implication intensive de 1-3 jours dans un tour d’horizon en 10 ateliers. Par la suite, dépendamment du focus de l’équipe de préparation, une série d’ateliers de préparation (écriture de récits, modélisation Agile etc.) s’étalent sur 1 à 3 semaines. Une fois cette étape de préparation complétée, l’équipe de réalisation peut faire un estimé à haut niveau (ex: via une session murale) et ensuite se lancer en réalisation avec la méthode Agile de son choix.
Même les premières versions ont eu beaucoup de succès, chacune d’elles nous ayant permis d’en apprendre sur l’écosystème affaires et TI de l’organisation. L’outil peut sembler intimidant au premier regard, mais n’ayez pas peur de l’essayer, d’expérimenter et de démarrer vos projets dans une collaboration énergisante! Si toutefois vous souhaitez vivre cette démarche avec accompagnement, contactez-nous et il nous fera plaisir de vous appuyer dans son application.
Pour plus d’information sur la méthode: Éric Lessard
Pour plus d’informations sur notre offre d’accompagnement sur la Préparation Express: Christian Savard, Directeur
Planifier et suivre adéquatement un projet Agile font partie de vos objectifs en 2016?
Étant bien au fait des contraintes que vivent les grandes organisations en matière de planification et de reddition de compte, nous vous offrons cette formation pour vous aider à concilier Agilité et gestion de projet. Cette formation va au-delà des pratiques de base de planification et de suivi d’itération. Elle analyse en profondeur la notion de planification de livraison et de projet et s’assure de faire le pont avec des pratiques et outils traditionnels, tels la structure de découpage (WBS) et le plan maître de type Gantt.
Notre formateur, certifié à la fois par la Scrum.org et par le PMI, apportera un éclairage sur des questions telles : Que faire avec les contributions externes? Et si ce n’est pas toutes mes équipes qui réalisent en mode Agile? Quelle est la place des points dans ma reddition en JP/$ ? Quel niveau de granularité dois-je inscrire dans notre outil de feuille de temps? Et bien d’autres.
En plus des techniques et pratiques spécifiques à la gestion de projet Agile, le cours vous permettra aussi de bien saisir la posture attendue d’un gestionnaire de projet Agile vous permettant ainsi de jouer efficacement votre rôle dans votre organisation.
En ce début d’année, offrez-vous ce cadeau et joignez-vous aux experts en gestion de projet Agile du Centre d’Excellence Agile les 12 et 13 janvier prochains pour deux jours de formation intense sur un sujet passionnant soit la gestion de projet Agile.
Pour vous inscrire et plus de détails sur le contenu : cliquez ici !