(english follows)
Je dis souvent à mes équipes “Ne forcez pas pour 60%”. Cela veut dire : assurons-nous que nous ne sommes jamais dans une posture où nous devons travailler sous pression seulement pour atteindre un résultat minimum. Si nous devons donner un surplus de travail, nous devrions utiliser cette énergie pour l’ajout de trucs « cool » au delà du 100%. En d’autres mots, le travail normal ne devrait pas être précipité.
En théorie, nous visons tous à développer du logiciel de qualité à un rythme soutenable. En pratique, nous voyons malheureusement le contraire trop souvent. Ce problème majeur est enraciné dans un défaut fondamental de certaines cultures de développement où la qualité est priorisée au détriment de la cadence soutenable. Dans ces culture, il serait inacceptable de livrer un produit minimum viable (MVP) en ne travaillant qu’à un rythme soutenable. En même temps, rien ne serait dit ou changé si le même MVP était livré de façon précipitée avec des heures supplémentaires.
Le produit minimum viable (MVP) est seulement la note de passage, similaire à recevoir une note de 60%. En restant dans cette analogie de l’examen, livrer un logiciel de qualité serait similaire à une note de 100%. Les organisations devraient alors s’assurer que la livraison de logiciels de qualité soit vraiment planifiée, et que ceux-ci pourront être livrés de façon soutenable. De cette façon, plutôt que de parier sur des livraisons normales, nous pouvons maintenant parier sur les opportunités de valeur ajoutée pouvant être saisies au moment où elles se présentent. Ces opportunités vont fort probablement demander un effort supplémentaire, mais puisqu’elles constituent un ajout positif tout en restant optionnelles, il sera stimulant pour l’équipe de se forcer pour une bonne cause.
Se forcer pour la dernière place n’est jamais stimulant.
Phillipe Cantin
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Don`t Rush For 60%
I often tell my teams “Don’t Rush for 60%”. This means, let’s make sure that we are never in a situation where we need to do a push only to reach the bare minimum. If we have a push to do, let’s use this energy to add cool stuff beyond the 100% mark. Simply put, normal work should not be a rush job.
In theory, we all aim to develop quality software at a sustainable pace. In practice, we sadly see the opposite far too often. This is a major problem rooted in a fundamental flaw in some development cultures where quality is prioritised over sustainability of the pace. In such cultures, it would be completely unacceptable to ship a Minimum Viable Product (MVP) while only working at a sustainable pace. At the same time, nothing would be said or changed if the same MVP was delivered at a breakneck pace.
The MVP is only the passing grade, like getting 60% on a exam. Staying in this ‘exam’ analogy, shipping quality software would be like getting 100%. Organizations should then aim at ensuring that shipping quality software at a sustainable pace is actually part of the project plans. By doing so, instead of betting on the normal delivery, we can now bet on catching added-value opportunities as they present themselves. Those opportunities will most probably require extra work and yet, by being a positive addition while remaining optional, it feels good to invest this extra effort for such a good cause.
Rushing for last place never feels good.
Phillipe Cantin